Flo. S
Artiste peintre plasticien
Je m'appelle Florian Sebelon plus connu sous le nom de Flo.S .
Artiste à fleur de peau, je m'exprime à travers mes créations abstraites .
Adepte du live-painting et des collaborations, j'aime emmener avec moi le public et les amoureux de tous les arts lors de mes performances en public.
Membre du collectif ArtGo.
Co-animateur et co-créateur du Podcast Plein Ph'Art
Ne cherchez pas à comprendre.
Ressentez l'émotion et venez vivre avec moi l'expérience de l'art abstrait.
Nouvelle exposition du 4 au 10 Novembre 2024 à l'Hôtel de Vogüe de Dijon
Nouvelle exposition du 4 au 10 Novembre 2024 à l'Hôtel de Vogüe de Dijon
Exposition Dijon, regards croisés avec l'artiste photographe Denis Photography.
Flo.S par Michel Lagrange (poète français, Officier des Arts et Lettres, Chevalier de l’Ordre National du Mérite)
Flo.S par Michel Lagrange (poète français, Officier des Arts et Lettres, Chevalier de l’Ordre National du Mérite)
Il y eut un moment dans l’histoire de la peinture où l’artiste en eut assez de reproduire un paysage ou un visage humain.
Il y eut un moment dans l’histoire de la peinture où l’artiste en eut assez de reproduire un paysage ou un visage humain.
La photographie pouvait bien le faire. Alors, il s’empara de ses propres paysages intérieurs, que Freud avait répertoriés, et il se mit à peindre des infra-paysages ou des ultra-paysages, comme il existe des infrasons et des ultrasons inaudibles à l’oreille humaine. Des paysages mentaux, inaccessibles à la simple raison, allergiques à la moindre explication. Cela demanda au contemplateur de telles œuvres un effort supplémentaire de compréhension, d’acceptation, de subjectivité. Car il ne s’agissait plus de vouloir comprendre, de vouloir insérer de la logique cartésienne là où celle-ci n’existait plus. Il fallait désormais se laisser pénétrer par un univers mental, de sensations, d’émotions, d’inconscience.
La photographie pouvait bien le faire. Alors, il s’empara de ses propres paysages intérieurs, que Freud avait répertoriés, et il se mit à peindre des infra-paysages ou des ultra-paysages, comme il existe des infrasons et des ultrasons inaudibles à l’oreille humaine. Des paysages mentaux, inaccessibles à la simple raison, allergiques à la moindre explication. Cela demanda au contemplateur de telles œuvres un effort supplémentaire de compréhension, d’acceptation, de subjectivité. Car il ne s’agissait plus de vouloir comprendre, de vouloir insérer de la logique cartésienne là où celle-ci n’existait plus. Il fallait désormais se laisser pénétrer par un univers mental, de sensations, d’émotions, d’inconscience.
Même si Flo.S donne des titres à ses œuvres, il ne faut considérer ceux-ci que comme quelques pistes, nécessaires, mais insuffisantes pour se laisser voyager par les couleurs, les formes, devenues abstraites, retirées du courant logique.
Même si Flo.S donne des titres à ses œuvres, il ne faut considérer ceux-ci que comme quelques pistes, nécessaires, mais insuffisantes pour se laisser voyager par les couleurs, les formes, devenues abstraites, retirées du courant logique.
Ce sont des coups frappés à la porte des hasards heureux, des couleurs de passe, comme il y a des mots de passe. C’est la face cachée de la lune, là où un ange est mort, là où les voies, ou les voix, du silence me conduisent, en musique intérieure. Ainsi, dans le désert, il faut oublier le charivari des centres urbains, se laisser envahir par le chant du vent sur les dunes, décrypter les hiéroglyphes que laissent les pattes des insectes sur le sable, y aller de gaieté de cœur, se laisser voyager par la couleur de ce qu’on ne voit pas, au gré d’une géologie spirituelle et mystique. Laisser son cœur agir grâce au son du silence, au gré d’un sismographe amoureux de l’au-delà. C’est l’imagination du peintre qui fournit ces images, c’est mon imagination qui me permet de les décrypter, de les écouter, comme on écoute une partition musicale, abstraite et colorée.
Ce sont des coups frappés à la porte des hasards heureux, des couleurs de passe, comme il y a des mots de passe. C’est la face cachée de la lune, là où un ange est mort, là où les voies, ou les voix, du silence me conduisent, en musique intérieure. Ainsi, dans le désert, il faut oublier le charivari des centres urbains, se laisser envahir par le chant du vent sur les dunes, décrypter les hiéroglyphes que laissent les pattes des insectes sur le sable, y aller de gaieté de cœur, se laisser voyager par la couleur de ce qu’on ne voit pas, au gré d’une géologie spirituelle et mystique. Laisser son cœur agir grâce au son du silence, au gré d’un sismographe amoureux de l’au-delà. C’est l’imagination du peintre qui fournit ces images, c’est mon imagination qui me permet de les décrypter, de les écouter, comme on écoute une partition musicale, abstraite et colorée.
Chez Flo.S, ce sont nos émotions qui sont mises en couleurs. Et libre à nous d’y projeter nos propres émois personnels. Ce sont des hémorragies d’âme qui s’offrent à nous pour la complicité. L’invitation de la couleur ouvre des horizons qu’il nous faut pénétrer, conquérir, reconnaître. Hommage aux éléments que sont la terre et l’eau, le ciel et l’au-delà. Vitraux crépusculaires, vergetures volcaniques, allers-retours entre un ici-bas mis en couleurs, et l’au-delà des reflets mordorés. Inquiétude et sérénité, tels ces panneaux qui semblent des sous-bois, relevant de superstitions médiévales. Ou ces couleurs du ciel ou de l’eau reflétée en autant d’échappées belles. Couleurs, zébrures, empâtements, éclats de l’or, c’est tout un dynamisme qui est à l’œuvre, et qui nous permet une évasion constante, changeante, sonore, multipolaire.
Chez Flo.S, ce sont nos émotions qui sont mises en couleurs. Et libre à nous d’y projeter nos propres émois personnels. Ce sont des hémorragies d’âme qui s’offrent à nous pour la complicité. L’invitation de la couleur ouvre des horizons qu’il nous faut pénétrer, conquérir, reconnaître. Hommage aux éléments que sont la terre et l’eau, le ciel et l’au-delà. Vitraux crépusculaires, vergetures volcaniques, allers-retours entre un ici-bas mis en couleurs, et l’au-delà des reflets mordorés. Inquiétude et sérénité, tels ces panneaux qui semblent des sous-bois, relevant de superstitions médiévales. Ou ces couleurs du ciel ou de l’eau reflétée en autant d’échappées belles. Couleurs, zébrures, empâtements, éclats de l’or, c’est tout un dynamisme qui est à l’œuvre, et qui nous permet une évasion constante, changeante, sonore, multipolaire.
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